vendredi 29 juin 2012

Différentes maladies




Maladies du système digestif :
Avalure ou Boulimie
L'oiseau mange sans arrêt maigri très vite, le plumage est hérissé.
Causes : Sevrage prématuré. Parasites (poux rouges).



Hépatite
L'oiseau atteint d'hépatite est somnolent, triste, le plumage en boule (par moments).
Selon les cas perte d'appétit ou boulimie. Il a généralement la diarrhée.
Il arrive parfois qu'il éprouve de la peine à respirer à cause de l'hypertrophie du foie qui comprime les autres organes.
Ces symptômes peuvent être accompagnés d'une entérite.
Évolution lente mais grave et souvent mortelles.
Causes : Alimentation trop riche en graisse. (Arachide, tournesol etc. )

Entérite
L'oiseau a la diarrhée et des douleurs abdominales.
Les plumes situées sur le pourtour du cloaque sont souillées et celui-ci est généralement enflammé de couleur très rouge.
Présence possible de sang dans les fientes.
L'oiseau se tient en boules, son abdomen est congestionné, violacé.
Il boit beaucoup et maigrit très vite. L'entérite accompagne souvent l'Hépatite.
Causes : Ingestion de graines souillées ou fermentées.
Trop de verdure ou trop de pâtée aux œufs.


    Maladies du système respiratoire :

Aspergillose
L'oiseau respire mal, il ne se nourrit plus et vomit parfois.
Il maigrit progressivement, son plumage devient terne. Il peut avoir la diarrhée.
Ces symptômes ne sont pas caractéristiques et le diagnostique précis ne s'établit qu'à l'autopsie.
Évolution lente vers la mort.
Causes : Champignon blanchâtre (Aspergillus fumigations) qui se développe sur les poumons et sacs aériens.
Ingestion de graines souillées sur lesquels s'est développé ce champignon.

     Maladies respiratoires à mycoplasmes : 
L'oiseau atteint se gratte constamment la tête avec sa patte ou contre un perchoir.
Sa respiration est bruyante et accompagnée de petits râles brefs.
Écoulement nasal et abcès aux yeux peuvent apparaître.
Les paupières peuvent être collées par le pus séché.
Évolution rapide et mortelle.
Causes : Germe intermédiaire entre le virus et le microbe, ou P.P.L.O.
Maladie contagieuse.



    Maladies parasitaires :
Acariase
Respiration difficile accompagnée de légers râles et de mouvement brusque de la tête.
Évolution lente.
Causes : Acarien qui vit dans la trachée, dans les sacs aériens et les poumons. Il se nourrit du sang de son ôte.

Candidose ou muguet
Apparition de taches blanchâtres dans la cavité buccale comme de la moisissure.
L'oiseau est en boule, somnolent et ne mange plus, il peut avoir la diarrhée.
Perte de poids.
Causes : Champignon qui se développe dans la cavité buccale, qui peut atteindre le jabot.
Disparition après traitement aux antibiotiques.

Vers intestinaux
L'oiseau perd du poids rapidement. Vol moins puissant. Boulimie. Torticolis.




Poux gris
Démangeaisons, excitations. Femelle qui ne garde pas le nid.
Plumes neuves détériorées.
Causes : Parasites non dangereux qui se nourrissent des débris de peau et de plumes.
Les poux gris vivent sur les oiseaux.

Poux rouges
Démangeaisons. La femelle quitte le nid la nuit.
Les jeunes sont affaiblis et victime d'anémie graves et mortelles.
Causes : Acariens qui se nourrissent du sang de leurs hôtes.
Contrairement aux poux gris les poux rouges ne vivent pas sur leurs hôtes mais se cachent la journée dans tous les interstices des cages ou volières. Ils ne sont actifs que la nuit.

Gale des pattes
Décollement des écailles des pattes dû à la formation d'une matière jaunâtre.
Gonflement des pattes.
Apparition de croûtes au niveau des cuisses qui perdent leur plumes.
Causes : Acariens.

Gale des plumes
Assez rare.
On peut observer au niveau des plumes un manchon blanchâtre.
Les plumes se cassent alors à leur base.
Causes : Acariens.

Gale du bec et des narines
Taches grisâtres et de croûtes au niveau du bec, des narines et autour des yeux.
Le bec lorsqu'il est très atteint se met à pousser exagérément et prend un aspect poreux.
L'oiseau perd du poids car il à des difficulté pour se nourrir.
Causes : Acariens.

    Maladies du système nerveux :
Épilepsie
Plumes hérissées. Convulsion.
L'oiseau se met à battre des ailes et tombe au fond de sa cage ou de sa volière.
Deux, trois crises peuvent précéder la mort.
Causes : Frayeur ou traumatisme entraînant une congestion cérébrale.
Nourriture mal équilibrée trop riche.
Anémie.

    Maladies infectieuses :

Salmonelloses
Diarrhée verdâtre. Manque d'appétit. Perte de poids rapide.
Affaiblissement. Vomissements parfois.
Évolution fatale en 5 jours précédée de convulsions.
Causes : Germe - Salmonelles.

Colibacillose
Diarrhée verdâtre. Dyspnée. Somnolence. Manque d'appétit.
Perte de poids rapide. Vomissements.
Évolution fatale en 1 à 2 jours.
Causes : Germe - Colibacilles pathogènes
présents dans l'intestin qui deviennent dangereux en cas d'affaiblissement ou d'une autre maladie.

Maladie de Newcastle
Affaiblissement. Somnolence. Troubles respiratoires. Diarrhée.
Troubles nerveux (renversement de la tête et du cou, convulsions, perte d'équilibre).
Causes : Virus... Il existe un vaccin préventif / Maladie incurable

P.D.D. = Proventricular Dilatation Disease
Oiseau triste. Vomissements constants ou intermittents.
Nourriture non digérée dans les fientes.
Diarrhée. L'oiseau peut tomber de son perchoir.
Dans certains cas l'oiseau affecté peut développer des signes de système nerveux en l'absence d'anomalies gastro-intestinales.
Causes : Virus qui affecte le système nerveux et produit une dilatation du pro ventricule.

P.B.F.D = Psittacine Beak and Feather Disease
Perte de poids rapide. Oiseaux triste.
Les plumes en développement tombent.
Élongation et déformation du bec.
Évolution vers la mort.
Causes : Virus - Circoviridae
Transmission virale par contact avec les résidus infectés, les sécrétions, la poussière de plume, les matériaux et surfaces infectés. Transmissions aussi par l'œuf.
Incubation 21 jours à 18 mois.

    Maladie incurable :

Psittacose-Ornithose
Diarrhée verdâtre ou grisâtre. Somnolence. Plumage hérissé. Ailes pendantes.
Perte d'appétit. Perte de poids rapide. Contagieux pour l'homme.
Causes : Germe

    Autres maladies :
Mue française
Touche les jeunes à la sortie du nid, les grandes rémiges et les rectrices tombent.
Les jeunes ne peuvent plus voler et reste dans le fond de la cage ou de la volière.
Les jeunes atteints sont généralement issus de la deuxième ou de la troisième couvée.
Causes : Inconnues, mais les scientifiques pencheraient pour un virus.

Le stress

Le stress n'est pas une maladie mais est pourtant cause de mortalité.
Les perroquets importés ou élevés par les parents sont plus sujets au stress.
Il peut peut entraîner le picage et la mort.
Causes : Le stress peut être généré sur n'importe quel perroquet après un changement brutal.






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Soigner les maladies


  • Petites plaies : Betadine
  • Parasites externes : Pistal , Carbyl
  • Parasites internes : ( Conseillé deux fois par an ) Capizol , l'oceverm , Flubenol 5%
  • Conjonctivite : Sterdex , Aureomycin
  • Nettoyage des yeux : Sérum physiologique
  • Infections : 1- Baytril ( antibiotique large spectre) en 10% , 2ml par litre d'eau
2 - Vibravet 1cc par 250ml d'eau ( deux gouttes dans le bec
3 - Vibramicine ( idem vibravet ) générique vibravet
  • Pansements intestinal : Kaomycine , snecta
  • Candidose = muget : Micostatine ou Nistatine
  • Diarhée : Lactéol ou pérentérol
  • Galle : Stromghold , sérigale
  • Problèmes de digestions : Carbo- levure , Vinaigre de cidre
  • Ascariose : Ivomec
  • Anti-vomitif : Primpéran
  • Anti-inflammatoire : Mécatan
  • Picage : Nivéa




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Rétention d'oeuf-Naissance


Causes

•Diète du perroquet, pauvre ou inappropriée (carence en vitamines et minéraux).
•Œuf trop mou
•Ponte excessive
•Œuf trop gros
•Oiseau trop jeune

Signes cliniques

•L'oiseau se tient prostré sur une perche ou au fond de sa cage..
•Semble faire des efforts pour déféquer.

Que faire ?

•Manipulez l'oiseau le moins possible..
•Installez la cage dans la salle de bain (pas dans le bain ni dans la douche).
•Ouvrir la douche à eau très chaude environ quinze (15) minutes jusqu'à ce qu'il y ait beaucoup d'humidité et de chaleur dans la pièce (sauna).
•Y laisser le perroquet jusqu'à délivrance de l'œuf (ne pas mettre l'oiseau sous l'eau chaude).
•Recommencer aux heures s'il y a lieu.

On aide à la contraction de l'oviducte (utérus) en donnant du sirop de calcium (gluconate de calcium) en vente à la pharmacie, directement dans la bouche à l'aide d'une seringue sans aiguille.(1 ml/ 30 ml d'eau – 5 -10 mg/ kg)
•Ne pas donner de sirop de calcium si le perroquet saigne ou que l'œuf semble plus gros que normal. Dans ces deux cas, il ne faut surtout pas faire contracter l'utérus.

Dans l'eau de boisson (1cc sirop de calcium pour 30 cc d'eau)
Il ne faut pas continuer le traitement au calcium au-delà de trois (3) jours.

Si l'œuf est visible et coincé, il vous faudra le dégager

•À l'aide d'un coton-tige, enduisez le cloaque de lubrifiant à base d'eau ((KY).
•À l'aide d'un autre coton-tige, dégagez l'œuf délicatement en poussant les parois du cloaque de chaque côté.
•L'œuf sorti, continuez à mettre du lubrifiant afin de garder les muqueuses humides jusqu'à ce qu'un vétérinaire ait vu l'oiseau.
•Après l'intervention, suivre la procédure pour états de choc chez le perroquet.
Si l'œuf ne sort pas, soit qu'il est trop gros ou qu'il est collé aux parois de l'oviducte
•Une intervention vétérinaire s'impose dans les 24 heures. Une chirurgie sera probablement nécessaire.

Prolapsus

Masse de chair rosée (partie de l'utérus) descendant hors du cloaque avec ou sans œuf ou cloaque inversé (comme une boule nez de clown qui sort). Peut être dû à un œuf coincé, et demande généralement une césarienne.
•Badigeonnez la chair rosée de lubrifiant à base d'eau (KY) afin de garder les chairs humides..
•Voir un vétérinaire le plus tôt possible.
•Vous ne devez tenter de dégager vous-même l'œuf que dans le cas où vraiment aucun vétérinaire n'est disponible.

Briser l'œuf pour le dégager

Seulement si l'œuf est entièrement sorti du corps du perroquet, mais encore pris dans l'utérus et seulement si aucun vétérinaire n'est disponible.

Méthode
•Faites une bonne contention de l'oiseau (vous devez être deux (2)).
•Brisez le bout visible de l'œuf.
•Videz l'œuf au complet (blanc et jaune) en aspirant avec une seringue sans aiguille de 1cc.
•Badigeonnez de lubrifiant à base d'eau (KY).
•Retirez délicatement les morceaux de coquille collés à la chair.
•Faire très attention de ne pas lacérer l'utérus et/ou le cloaque.
•Vérifier attentivement qu'il ne demeure AUCUN morceau de coquille après l'opération (infection).
•Remettre du lubrifiant après l'opération afin de garder la chair humide jusqu'à la prise en charge par le vétérinaire.
•Procédure états de choc.




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Jabot blogué




"On peut utiliser soit du jus de pomme, soit plus couramment du vinaigre de cidre dont les propriétés contribuent au bon fonctionnement du système digestif. Entre autre, ces produits favorisent la digestion lente et créent des conditions favorables au renouvellement de la flore intestinale.
donné 2 ml d'eau additionnée de 3-4 gouttes de vinaigre de cidre (le tout à 35°) Leurs propriétés acides favorisent par divers mécanismes le «redémarrage» de la digestion. Un massage du jabot aide à désagréger le contenu du jabot."

il faut en administrer uniquement lorsque le jabot est bloqué pour faire dissoudre le "bouchon"

Il faut effectivement n'utiliser le vinaigre de cidre que pour un traitement d'urgence du jabot.
En effet, un usage prolongé aurait pour conséquence de créer un milieu trop acide favorable au candidat albicans responsable du muguet.
A utiliser don avec modération.



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Tout sur le Youyou du Sénégal



Youyou du Sénégal:
Originaire d’Afrique centrale OUEST Sénégal, Gambie, Guinée


C’est le plus petit perroquet. 23cm environ

Il supporte mal d’être seul. Il pousse des cris stridents lorsqu’il s’ennuie, ou qu’il a peur. Le reste du temps, il n’est pas bruyant. D’une approche facile, très câlin lorsqu’il est EAM, il est cependant très têtu. Pas très bon parleur, son charme réside dans ses clowneries, et ses imitations de bruits. Il se sert de son bec, comme vous vous servez de vos mains, et, il pince pour vous mettre à l’épreuve, dans ce cas, dire un NON très franc, si cela ne suffit pas, le déstabiliser d’un mouvement de poignet léger, sans le faire tomber . Il faut stimuler le youyou pour son bon développement. Il peut s’arracher les plumes si vous le négligez. Le sexage ADN est obligatoire pour connaître avec exactitude le sexe de l’oiseau. Une bonne alternative entre la perruche et le perroquet. On prendra note que l'oeil du youyou change de couleur   il s'éclaircit à 6 mois pour devenir jaune citron à partir de 12 mois.

Il y a trois sous espèces

Poicephalus Sénégalus
Poicephalus mesotypus
Poicephalus versteri
Le Poicéphalus sénégalus, le plus connu sous le nom de youyou.
C’est un petit perroquet vert avec la tête jusqu’à la collerette grise. Le dessous des ailes est jaune et orange, ainsi que le poitrail, et le dessous de la queue.
On ne peut pas distinguer de façon certaine, s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle, la seule possibilité, est le sexage ADN.
Ne pas mettre de youyou avec d’autres oiseaux, il est territorial, et n’aime pas les intrus.
Il est routinier, ne supporte pas les grands gestes, et les cris, lorsqu’il a peur ou est inquiet, il lance de petits cris aigus, pour vous alarmer. Il saura vous apprécier si vous lui parlez beaucoup et si vous lui donnez trois heures de votre temps par jour, au minimum.
Lorsque vous avez la chance d’avoir un youyou EAM (élevé à la main), vous vous trouverez devant vous, un petit clown vert, qui a un réel plaisir à vous faire rire. Il aura une panoplie d’acrobaties et d’astuces pour être votre centre d’intérêt. C’est un oiseau très intéressant, qui ne supporte pas la solitude, il est très jaloux, et têtu. Faites le vivre au sein de votre famille, et vous ne serez pas déçu. Il ne faut pas prendre un youyou par surprise, toujours lui parler, avant d’accomplir le geste très calmement, pour le mettre en confiance.
Il devra posséder plusieurs jouets, et lui changer souvent, attention cependant aux petites clochettes, anneaux trop petits, et jouets en plastique pour perruches qui ne sont pas forcément adaptés pour lui, le plastique peut devenir tranchant lorsqu’il est grugé. Le youyou a un bec assez puissant, attention aussi aux cordes qui ne sont pas naturelles, aux fils et autres qui peuvent se prendre dans les pattes. Lui mettre à disposition, un parc de jeux lorsqu’il est en liberté dans la maison, Prendre soin de bien fermer portes et fenêtres, car une fuite est très vite arrivée.
Ce petit perroquet ne convient pas spécialement à un jeune enfant, tout d’abord, parce qu’il pince très fort, il faut lui apprendre à ne pas communiquer de cette façon, il vous teste aussi de cette manière, et, il ne supportera pas les gestes gauches d’un petit. Il faudra attendre que l’enfant soit responsable avant de lui laisser cet oiseau. Par contre, le petit enfant, peut vous aider à nettoyer la cage du youyou, et apprendre à communiquer avec lui.
Le youyou est une bonne alternative avec un perroquet, il est petit, se place facilement dans un appartement, moins bruyant qu’un gris, ou un autre perroquet plus gros, attention, je parle d’un EAM et pas d’un « sauvage », il vous donnera un premier contact avec un oiseau parleur.
Attention aussi aux courants d’airs.
Ne pas oublier de vermifuger le youyou mais, pas avant qu’il ait atteint l’âge de 6 mois.
Dans le fond de sa cage, vous placerez de l’essuie tout ou encore du journal. Pas de sable, pas de copeaux, il arrive que le jabot soit bouché à cause de cela.
C’est un oiseau qui fait relativement bien « le ménage » dans sa cage, il jette tout ce qu’il ne lui plait pas en dehors de sa cage, et tant pis pour votre sol fraîchement lavé. C’est quand même « un petit cochon ». Il aime aussi faire tremper sa nourriture, d’où l’obligation de changer l’eau plusieurs fois par jours si nécessaire, pour éviter la prolifération de bactéries.
Différents langages sans parole !
- Lorsqu’il se place sur le barreau, à l’horizontale, la tête légèrement plus bas, les ailes légèrement écartées, on a l’impression qu’il vise un point, il va s’envoler.
- Lorsqu’il vous regarde, et ouvre légèrement le bec, un peu comme s’il allait bailler, il attend que vous lui parliez
- Lorsqu’il régurgite, vous avez de la chance, vous êtes bien vu, c’est un honneur, récompensez le par des paroles chaleureuses.
- Lorsqu’il vient vers vous, une patte en l’air, il attend que vous le preniez.
- Lorsqu’il se place sur une patte avec une aile étirée, il est bien, il se détend.
- Lorsqu’il arrive vers vous avec des mouvements de tête, il ouvre le bec et le referme, il vous demande de le sortir, ou une caresse.
- Lorsqu’il se colle aux barreaux de la cage, qu’il fait des pirouettes pour avoir une caresse, il veut sortir, être à côté de vous.
- Lorsqu’il se fixe, le regard sur un point, le cou tendu, il est inquiet.
Et, si la situation dure, il lance des petits cris stridents pour confirmer son attitude.
- Lorsqu’il prend un barreau dans son bec, et qu’il fait mine d’avancer avec ses pattes, en grattant la cage, il veut sortir.
- Lorsqu’il frotte son bec et se met en boule, les plumes un peu levées, il va s’endormir.
- Lorsqu’il vous mord, c’est en général qu’il ne maîtrise pas une situation de stress, il a peur, et, se manifeste comme il peut.
Une seule solution, lui dire « NON » très fermement, le déstabiliser sans le faire tomber, et s’il continue, car il veut avoir le dernier mot, ou il est trop affolé, le replacer dans sa cage, et l’ignorer, partir de la pièce, faire autre chose, ne pas faire attention à lui, pendant un petit moment. Agir pareil lorsqu’il s’envole, et qu’il refuse de revenir à l’appel.
Attention aussi aux dangers domestiques, casseroles, produits ménagers dans un récipient, plantes, fils etc…
Si vous devez faire garder votre youyou pendant vos vacances, prenez une personne que votre perroquet connaît, sinon, il déprimera. Ce n’est pas un oiseau comme les autres, il fait partie des perroquets, et comme eux, il a une intelligence et, il ne comprend pas forcément les situations qui ne sont pas habituelles. Pour les aimer, il faut les comprendre, on ne prend pas un youyou comme on prend un mandarin.
Placez sa cage dans un coin de la pièce, si possible pas trop loin d’une fenêtre, de cette façon, il pourra bénéficier de la lumière, se distraire en regardant dehors, cependant, attention au soleil, et à la chaleur du soleil sur la vitre.
Au début, soyez routinier pour que votre youyou enregistre les gestes, ainsi il n’aura plus peur de vous. Votre contact sera facilité.
Si votre youyou est en liberté, que vous quittez la pièce où il se trouve, il n’est pas rare de le retrouver au sol, prêt à vous rejoindre « a pattes », attention où vous mettez les pieds !
En deux mots, c’est environ 200 grammes de bonheur, un petit oiseau vert qui n’a peur de rien, qui rendra son amour aux centuples à celui qui saura le comprendre et l’aimer.


L'alimentation du youyou sevré...


Des graines spéciales « perroquet d’Afrique » avec du nutribird P15 sont la nourriture de base.

Ensuite, tous les jours, on prendra bien soin d’ajouter des fruits et légumes, crus ou cuits sans sel, pomme, carotte, brocoli, concombre, courgette, betterave, banane, poire, raisin, tomate, orange, mandarine, abricot, pain, pâte et riz, lentilles, petits pois, haricots verts Ne lui proposer qu’un ou deux légumes dans la journée, sinon, vous les trouverez collés au mur, il s’amuse, mais ne mange pas. On prendra soin de ne pas les laisser toute la journée pour éviter les bactéries.

Renouveler l’eau aussi souvent que nécessaire, car le youyou est un petit perroquet qui n’a pas peur de « faire des mouillettes », l’eau représente alors un bain de bactéries.

Une à deux fois par semaine, pendant les changements de saison, on mettra du Perrotonic dans l’eau de boisson, bien suivre les indications sur la boite. Un os de seiche à disposition, un barreau spécial pour user ses « griffes », que l’on trouve dans toutes les bonnes oiselleries. Des graines germées toutes les semaines.

Deux fois dans le mois, permettre des petits excès « kräcker, stick aux fruits », mais attention ne pas en abuser, c’est beaucoup trop riche, et, s’il en a trop, il va les casser, les broyer sans les manger. Les grappes de millet, deux par mois me semble être bien aussi.

NE JAMAIS DONNER : avocat, asperge, rhubarbe, champignon, oignon, attention aussi aux plantes d’appartement, qui sont, en majorité un danger d’intoxication. Sans aucune prétention, ceci n'est qu'un exemple de régime, c'est simplement ce que je donne à mes oiseaux, chacun fait pour le mieux, si cela peut vous aider, je n'aurai pas perdu mon temps. Ne pas oublier de vermifuger votre youyou, deux fois par an.

EVITER DE PRENDRE UN YOUYOU NON SEVRE... mais, il arrive certaine fois que les éleveurs les cèdent très tôt.

Installation
- Surtout pas de courant d'air, une bonne chaleur, juste ce qu'il faut 20/25° !
- Un temps de sommeil d’au moins 12h, une petite sieste en plus de sa nuit
- un perchoir spécial pour ses griffes
- des bouts de bois spéciaux à ronger, jouets sans petit grelot, ou petite clochette, trop dangereux dans l'immédiat, ou alors, sous surveillance !
- lorsqu'il prend son bain, fermer les fenêtres pour qu'il n'ait pas froid

Nourriture pour le sevrage (bébé d’environ 8 semaines)
- commencer doucement les fruits, (pas trop au départ) les pommes en premier lieu
- 20 ml x 2 de NUTRIBIRDS A 19 de la marque Versele-Laga.
- L’eau doit toujours être propre
- Placer des sticks, (les bâtons avec des graines dessus collées bien souvent avec du miel) mais pas trop 2 par mois pas plus, car, c'est trop riche
- un os de seiche
- plus tard, à trois mois, il mange des graines, et normalement des extrudés, (très important)

Un bébé est normalement sevré à 75 jours. Adulte, en moyenne un youyou pèse 165 g
(j'ai lu aussi 250 g), il a son plumage à 1 an, et sa maturité à trois ans.

Vitamines
- Perrotonic quand il ne prend plus de pâtée

Education
- Ne pas le prendre avec soi, trop longtemps au départ, (plus d'une heure) cela le fatigue
Surtout attention aux chutes lorsqu'il est sur vous, il est vraiment petit, pour le placer sur l'épaule, tant qu'il n'a pas encore l'assurance qu'il faut pour voler et se mouvoir !
- Manipulez-le, c'est à dire vous le prenez et le reposez
- ne pas accepter qu'il pince
-  le retourner dans les mains (très doucement) pour le mettre sur le dos, (il n'aimera pas cela, car, c'est une totale confiance), le remettre droit s'il ne veut pas, et recommencer le lendemain, un peu plus chaque fois, sans qu'il trouve un inconfort, mais, ne pas le laisser trop longtemps dans cette position, sinon, il faudra tout recommencer
- le gratouiller sous les ailes, sur le ventre.
- lui lancer un petit ballon en tissus éponge, (pour les bébés), ou une petite balle pour les chats, mais, attention, ne pas lui laisser dans la cage bref, … il faut jouer avec lui.
- Parfois il ne voudra pas retourner dans sa cage, cela ne fait rien, laissez le crier, mais ne cédez pas, lui faire comprendre que c'est vous qui décidez quand il sort, et non l'inverse.

Encore une chose, les gestes doivent être doux, surtout pas trop vifs, lorsque vous le mettez dans la cage, ou que vous manipulez, faites-le en douceur.
La voix aussi est importante, il doit bien faire la différence entre le son de votre voix, et, lorsque vous n'êtes pas d'accord (lorsqu'il vous mord par exemple) vous dites NON très ferme et plus fort, il comprend très vite.



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L’EAM c’est Quoi ?




«EAM» est un sigle très à la mode, que vous avez tous dû voir à un moment où à un autre sur les petites annonces des sites aviaires...Qui signifie « Elevage à la main » ou « Elevé à la main ».
L’EAM consiste en fait à remplacer les parents naturels d’un oiseau non sevré par un éleveur. Celui ci devra donc lui apporter la nourriture adaptée à sa croissance, mais aussi l’environnement adéquat qui lui permettra un développement aussi bon qu’un élevage par les parents (« EPP »). 


Le matériel nécessaire:
Quand on se lance dans l’EAM, par nécessité ou volontairement, la bonne volonté ne suffit pas. Voici la liste du matériel, le vital comme l’idéal :

La nourriture :
Il existe dans le commerce des pâtées toutes prêtes destinées spécifiquement à l’EAM (ne pas confondre avec les pâtées d’élevage tout court destinées aux reproducteurs). Elles sont complètes et suffisent généralement à nourrir un oisillon de l’éclosion jusqu’au sevrage. Elles se présentent sous forme de poudre à diluer dans l’eau. Si la plupart se prétendent « multi-espèces », il s’avère cependant que certaines conviennent mieux à certains types d’oiseaux qu’à d’autres. On regardera en particulier le taux de graisses et de protéines.
La poudre est à diluée dans de l’eau : eau en bouteille Volvic, ou eau bouillie à défaut. Lorsque le sevrage approche, il est possible d’utiliser l’eau du robinet. Attention, certaines eaux en bouteille contiennent trop de sels minéraux, il est préférable de s’en tenir à la Volvic en cas de doute !
Lors des premiers jours de nourrissage qui suivent l’éclosion, la solution servant à diluer la pâtée doit être du type ringer lactate (réhydratant, rééquilibrant ionique : chlorures sodium potassium calcium et lactate de sodium).
Certains éleveurs utilisent des solutions glucosées ayant des propriétés semblables sur le plan de l’hydratation. Cependant, on ne retrouve pas l’apport ionique mais un apport calorique : ces solutions sont donc préconisées en cas de dénutrition, et ce quel que soit l’age de l’oisillon. 

Note : Il est fortement déconseillé de fabriquer sa pâtée soi même ! Dans 99% des cas elle conduira à la mort de l’oisillon dans de brefs délais. Certains éleveurs avaient à une époque leur propre recette de pâtées d’EAM avec de bons résultats, mais leurs résultats ont été meilleurs avec des aliments industriels 


L’outil de nourrissage :

Il existe trois types de matériel pour EAM un oiseau.
La solution la plus utilisée est un nourrissage à la seringue. On utilise dans ce cas une seringue sans aiguille (achetée en pharmacie) pour nourrir l’oisillon. La taille de la seringue varie de 1ml pour les premiers jours jusqu’à plusieurs dizaines de ml avant sevrage, suivant l’espèce. Il est conseillé d’adapter la taille de la seringue avec le volume de pâtée que peut ingérer l’oisillon en une seule prise (cela évite que la pâtée refroidisse trop pendant un repas, s’il est nécessaire de recharger plusieurs fois la seringue).



A cette seringue, il faut souvent rajouter un embout de diamètre plus fin pour plus de précision si celui de la seringue a un diamètre trop important. Pour faire l’embout, il est possible utiliser des embouts de micro pipette en plastique rigide dont on coupe la base pour l’adapter à la seringue, des sondes urinaires ou gastriques (produits vétérinaires ou hospitaliers) que l’on peut de même couper pour ne laisser que la longueur voulue.



Notes :
- En cas d’embout rigide, il faut faire attention à ne pas blesser l’intérieur de la bouche de l’oiseau
avec un geste brusque ou maladroit.
- Faire aussi attention si les bords de l’embout sont tranchants (après une coupure au ciseau par
exemple) : le risque de blessure est alors important ; on tâchera dans la mesure du possible de
laisser les ustensiles intègres
- De plus, il est indispensable de vérifier que l’embout est solidement attaché à la seringue, et que celui
ci ne peut pas être avalé par l’oiseau. Pour cela, on le fera toujours assez long, voir même muni
d’un butoir (type rondelle) à sa base pour empêcher toute ingestion.
- Les seringues achetées en pharmacie ne peuvent pas servir longtemps pour l’EAM. Elles ne sont pas
conçues pour une utilisation répétée (en fait elles sont conçues pour une utilisation unique...). Le caoutchouc se durcit très vite, prévoir donc un stock de seringues d’avance !


 L’environnement :
Il est nécessaire de soigner l’environnement dans lequel va grandir l’oiseau, il est au moins aussi
important que la nourriture.
Le récipient qui va accueillir l’oisillon doit être aéré, mais pas sujet aux courants d’air. La température doit pouvoir y rester homogène tout en assurant un bon brassage de l’air... Délicat ? Certes, mais indispensable !
Si l’oisillon est tout jeune, et il faut pouvoir le caler contre quelque chose (sopalin, petit récipient, etc.) c’est plus rassurant pour lui et cela évite qu’il « roule » d’un bout à l’autre de son récipient.
Attention à la matière de ce nid artificiel : il doit pour être facilement nettoyé, le bois n’est donc pas conseillé car beaucoup de parasites, champignons et bactéries peuvent s’y cacher même avec une bonne désinfection. Le métal présente l’inconvénient d’être trop sujet aux variations de la température extérieure : s’il fait froid le métal est très froid, et inversement, s’il fait chaud le métal va très vite chauffer. Le plastique reste le plus utilisé.
Ensuite, il faut maintenir une température adéquate : une lampe infrarouge peut être placée au-dessus de l’oiseau pour le réchauffer.


Note : Attention à se qu'il ne puisse pas s'y brûler!


Utiliser une lampe infrarouge peut être suffisant pour un oisillon déjà bien plumé, à condition d’utiliser en complément un thermomètre et de s’assurer que la température reste stable !
Dans l’absolu, il est conseillé de conserver l’oisillon dans une certaine pénombre, et donc de placer un écran entre la lampe et lui. 

Une autre alternative à la lampe est un cordon chauffant type terrarium, que l’on ne place jamais en contact direct avec l’oiseau. Il faut par contre adapter la puissance et la longueur du cordon en fonction de son installation.
Aussi important que la chaleur, une certaine humidité doit être conservée, en particulier dans les jours qui suivent l’éclosion. Pour cela, on peut utiliser un récipient d’eau (changée une fois par jour) à laquelle on ajoute un antifongique, ou du coton/tissu trempé (changé de même).

Note : Attention au risque de noyade! Il est important de couvrir ce récipient avec un grillage.



Si l’air est trop sec, il peut arriver que l’oisillon se déshydrate trop vite, qu’il ait du mal à ouvrir les yeux ou que les plumes présentent un fort retard de développement.
On peut contrôler l’humidité avec un
hygromètre.
La litière utilisée doit être saine et éviter tout risque de blessure pour l’oisillon. Le sopalin est le plus utilisé. Il faut le changer dès qu’il est souillé.


Note : A proscrire : ce qui est poussiéreux ou trop volatile et qui pourrait se mettre dans les yeux et voies respiratoires. 



Bien sûr, il existe un outil qui regroupe toutes ces fonctionnalités : la couveuse ou l’éleveuse. Elles présentent l’avantage une fois réglées de réguler la température et l’humidité elles-mêmes, elles peuvent se programmer à l’avance et sont un moyen sûr pour réussir un EAM. C’est un investissement indispensable pour ceux qui doivent faire de l’EAM régulièrement.
De nombreuses couveuses sont disponibles dans le commerce, conçues de façon à être facilement nettoyées et désinfectées, ce qui est rarement le cas des couveuses de fabrication artisanale. 

Un peu avant le sevrage, quand l’oiseau commence à se déplacer, grimper, et se muscler les ailes, il est préférable de le placer dans une petite cage avec des perchoirs, une mangeoire et un abreuvoir à disposition.
Pour faire la préparation de la nourriture, prévoir un récipient, une fourchette, et un micro-onde. Le récipient et la fourchette doivent être réservés à cet usage là uniquement pendant toute la période de l’EAM, pour des raisons d’hygiène.


Nettoyage et désinfection :
TOUS les éléments servant de près ou de loin pour l’EAM doivent être nettoyés entre chaque nourrissage (avec une solution détergente) et désinfectés tous les jours (avec une solution javellisée ou en faisant bouillir les ustensiles de nourrissage). La chaleur l’humidité, la pâtée sont des facteurs qui favorisent le développement des bactéries et des champignons. Penser à bien rincer après nettoyage, surtout la seringue et l’embout.
Il faut impérativement se laver les mains avant chaque nourrissage et préparation, en étant d’autant plus rigoureux que l’oiseau est jeune. 






Contrôle du poids :   
Certains se servent d’une balance de précision (au gramme près) pour contrôler la bonne croissance de l’oisillon (peser l’oiseau à jeun avant les repas toujours à la même heure). Il faut donc avoir en parallèle une courbe de croissance normale de l’espèce concernée (on en trouve sur Internet en cherchant un peu).
Les habitués de l’élevage arrivent à voir sans balance si l’oiseau grandit et grossit correctement : il suffit d’avoir auparavant observé plusieurs nichées EPP.


Un bon compromis est d’avoir à sa disposition des photos à des ages différents d’oisillons EPP de la même espèce, pour pouvoir comparer. 






Bienvenue sur le blog des petits Youyous de Marja Kriboo et Christine Frère